Un terrain de jeux, une histoire de famille, un Imposteur, un équilibre menacé.
Et des alexandrins sur le fil.
Et cinq grands gosses (les comédiens) qui tentent (et pourquoi pas) le (joyeux) déséquilibre : ils se filent les fripes, s'attrapent, s'effacent, se passent les rôles, s'embarquent, (se) jouent, s'amusent, se confondent …
La règle du jeu est de composer une partition possible du Tartuffe, un air à l'air intemporel.
L'essentiel est de (dé)jouer l'Imposture sans se (faire) prendre au sérieux …
Note d'intention
Commencer par fouiller Le Tartuffe
Prendre le vers à l'envers ?
Et pourquoi pas ?
Repriser la pièce, pièces par pièces ?
Et pourquoi pas ?
Trouver les couleurs du Tartuffe
Chercher la matière du Tartuffe
Mais surtout ...
Dans le vers qui impose son rythme, y chercher sa part d'enfance – le jeu simple et vital, vitalité naïve, rire plein et franc
La langue – jouissance de dire l'alexandrin, poésie transmissible (à tous!) - la langue devient alors espace de liberté, ouvrant le champ des possibles...
ou ne pourrait-on dire,
le « chant des possibles » ?
Car il va s'agir de trouver, par l'osmose du musicien et des quatre comédiens, un battement, une respiration, un doute, le trouble, un souffle festif, une poésie...
une musique du Tartuffe ... Céline Hoinard, metteur en scène
photos : B. Dubuis ; L. Couturier ; File Dans ta Chambre